THE boîte
Eh oui, je sais, je vous ai fait attendre... Mais la semaine a été plus que chargée. Vous avez remarqué, d’ailleurs? A part les articles sur le SAL Louise Duché, je ne publie plus rien... A peine le temps de toucher une aiguille, il faut que ça change, non mais!
Et puis l’arrivée de cette sublimissime boîte de brodeuse a été l’occasion de faire un peu de rangement... Bon, ce n’est pas terminé, et il reste du fouillis dans les tiroirs... Mais attention, no comment, sinon gare à vous :)
Naturellement, THE boîte a trouvé sa place sur l’ancienne machine à coudre de ma grand-mère (qui je crois avait appartenu à sa mère avant elle, Marie Duché, donc, pour celles qui ont suivi l’épopée familiale racontée ici).
THE boîte est en merisier massif (à part les petits compartiments à l’intérieur).
Sur le côté, il y a des poignées pour la déplacer. THE boîte est un peu lourde (parce qu’en merisier massif, CQFD), mais transportable, donc. Ce qui est bien pratique quand on veut s’installer tranquillement devant la télé pour choisir ses échevettes DMC.
On ouvre THE boîte? OK, mais d’abord on pousse le bouquet de freesias.
Et hop, shazam!!! La partie supérieure se déploie pour laisser apparaître de nombreux casiers répartis en colonnes...
Et vous savez quoi? Chaque colonne de casiers correspond à une colonne du nuancier DMC. La classe pour retrouver ses couleurs. Là, forcément, mon nuancier n’est pas complet, donc il y a de gros trous. Mais je compte bien me procurer progressivement toutes les couleurs qu’il me manque! A titre d'exemple, la première colonne, à gauche de la photo, est presque complète...
Les parties extérieures, qui se replient vers le milieu, sont protégées par une vitre en plexiglas, pour ne pas que les échevettes basculent pendant la manoeuvre. Pour accéder aux échevettes, il suffit de faire coulisser la vitre.
Des charnières piano articulent le tout.
Ce qui est très astucieux, c'est que chaque petit casier est amovible, ce qui permet de sélectionner plusieurs échevettes, et de les emporter ailleurs pour broder, pour comparer les couleurs, ou juste pour leur faire prendre l'air :)
Vous imaginez-vous le temps qu'il a fallu à Papa pour assembler à la main chacun de ces petits casiers?!
Et ce n'est pas tout: sous ce premier niveau, il y a trois étages de tiroirs, de plus en plus hauts à mesure que l'on descend dans le meuble. J'ai prévu d'y ranger ciseaux, tambours, fiches et ouvrages en cours... Pour l'instant tout n'est pas installé, mais ça prend forme!
J'adore lorsque cette boîte est ainsi ouverte: on dirait un bel oiseau prêt à s'envoler...
Avez-vous remarqué comme les contours des façades des tiroirs sont joliment travaillés?
Allez, une dernière vue de profil, avec une moitié des casiers rabattue...
Pour terminer, je précise que tout ce travail a été fait par mon gentil papa qui n’est pas ébéniste de métier. Mais le travail du bois, c’est sa marotte. Et il la maîtrise plus que bien, sa marotte, non?!
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En furetant sur mon blog, j'ai retrouvé un article datant de février 2011, dans lequel je vous racontais qu'au cours du week end, j'avais fait les plans de ma boîte à cartonnettes avec mon père.
En réalité, nous avons parlé plus d'une fois de ce projet, et tous ces moments resteront dans ma mémoire comme autant de jolis souvenirs. Il aura fallu un peu plus d'un an à mon père pour réaliser cette merveille. Au final, le résultat est très proche de ce que nous avions décidé ensemble, et surtout, je sens que cette boîte me ressemble, et qu'il y a mis tout ce qui fait ce qu'il est mon père, et que je suis sa fille. Tout ce qui nous ressemble et qui nous rassemble.
Et le jour où je serai trop vieille pour broder, je transmettrai cette boîte à ma fille.
Merci aussi pour ça, papa.